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Bucky Clinton Howard - « I'm just winsome »

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Bucky C. Howard
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Bucky C. Howard
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MessageSujet: Bucky Clinton Howard - « I'm just winsome » Bucky Clinton Howard - « I'm just winsome » Icon_minitimeSam 15 Déc - 3:49

Bucky C. Howard

• NOM : Howard
• PRÉNOM(S) : Bucky, Clinton
• SEXE : Masculin
• ÂGE : 29 ans
• NATIONALITÉ : Américaine
• LANGUES PARLÉES : Américain, Anglais, Français, Japonais, Russe, Italien, Chinois
• ORIENTATION SEXUELLE : Pansexuel, tout est bon dans le cochon.
• GROUPE : Robotic Bodies

• POUVOIR/CAPACITÉ : ... (un maximum / ce n'est pas obligatoire pour les humains / toutes les autres catégories par contre doivent décrire ici leur transformation, leur atouts et inconvénients, etc...)
• MODE DE SURVIE : Bucky adopte un comportement bien loin de celui qui fait tout pour survivre. D'une totale insouciance, il adore se faire remarquer de toutes les façons possibles, les pires comme les meilleures, et il se fait très rapidement des ennemis à force d'être insupportable. Bon, il sait quand même se battre plus que raisonnablement bien, alors ça fait pencher la balance un peu plus de son côté.


Caractère

Bucky est tout d’abord un geek de première classe devenu quasiment imbattable au fil des années et qui a dans son palmarès de jeux terminés au moins les deux tiers des jeux existants tant il a passé d’heures sur la console, en particulier durant son adolescence. Ce n'est pas pour rien qu'il a fini par atterrir dans Whisper... De la même façon que pour les jeux vidéo, il est aussi accro à l’ordinateur qui est d’ailleurs allumé H24 et qui ressemble plus à une invention ubuesque qu’à un Alienware de super qualité. Et pourtant son engin fonctionne à merveille voire mieux que les ordinateurs qu’on trouve sur le marché car il a été amélioré par ses mains bricoleuses et expertes en nouvelle technologie. Un problème avec votre PC ? Il arrive et vous identifie la source du dysfonctionnement puis il la répare alors que vous avez à peine eu le temps de lui ouvrir la porte. Pas étonnant pour un diplômé d’études supérieures en mécanique et technologies de pointe. C’est son domaine, son dada, et là où certains vous feront l’éloge de Maupassant et Shakespeare lui vous comptera les prodiges de sa nouvelle invention. Car oui, il est aussi innovateur et visionnaire. Il voit le futur dans des voitures volantes et des villes entièrement équipées pour faciliter la vie des gens. Comme il est riche (ou du moins l’était avant d'arriver ici) il a pu acheter tout ce qu’il voulait et a même continué l’entreprise de ses parents qui visait à révolutionner le monde avec des inventions toutes plus folles les unes que les autres. Philanthrope, il cherche à modifier le quotidien de millions de gens avec des améliorations techniques, et ceci pour son bon plaisir de mettre ses mains dans des circuits électroniques. Il chouchoute la technologie et d’ailleurs si quelqu’un a le malheur de toucher à ses inventions où aux biens qui lui tiennent à cœur il aura tôt fait de se prendre un coup de tournevis sur l’arrière du crâne. Il est extrêmement superficiel et matériel, la preuve par les collections qu’il a depuis qu’il est gamin. D’abord les consoles et les jeux vidéo qu’il pourra payer très cher pour avoir si c’est en série limitée, ensuite tout ce qui concerne la technologie et donc toutes les pièces métalliques qu’il trouve et qui « peuvent lui servir on ne sait jamais », bien que la plus part finissent dans la caisse « je jette pas parce que ça peut servir on ne sait jamais » dans un coin de son atelier. Et pour finir c’est un fan inconditionnel de Marvel qui pourra traverser le globe pour récupérer un objet de collection s’il le faut. Par-dessus tout, c’est Captain America qu’il a en modèle et en admiration depuis qu’il a ouvert son premier comics à quatre ans.

C’est ainsi qu’on en vient à son orientation sexuelle des plus complexe. Bucky est dans l'ensemble pan-sexuel puisqu’il met à peu près tout ce qui est « baisable » dans son lit. Mais ce n’est pas aussi simple que ça. Tout d’abord, il a une petite préférence pour le physique masculin et s’il était forcé à choisir il préférerait se caser avec un homme (enfin si on lui mettait un couteau sur les couilles en menaçant de trancher si il ne se met pas en couple). Mais pourtant parmi toutes ses expériences la plus longue reconnue jusqu’alors était avec une fille (nous y reviendrons dans l’histoire). Paradoxal ce gaillard ! Vous l’aurez compris si vous avez été attentif quelques lignes plus haut, Mister Howard est un dragueur, un charmeur, un play-boy de classe national. Il n’est pas sage, loin de là, et le pire c’est qu’il n’a aucune honte à reconnaître son côté jeune adolescent en crise. Il aime faire la fête, il aime la musique qui bouge et qui déchire les tympans, il aime se prendre d’énormes cuites à ne plus se rappeler de rien et pour couronner le tout il fume à l’occasion. Ne vous étonnez pas de voir le célèbre dirigeant de la société Howard en photo à la une des journaux locaux en train de danser sur un comptoir de bar. Il aime faire parler de lui alors les conséquences de ses soirées arrosées l’importent peu. Il est extravagant, il s’habille avec goût et classe même pour aller faire ses courses.

Arrogant et hautain, il considère qu’il est indéniablement supérieur intellectuellement à tous ceux qu’il croise et il ne se gêne pas pour le faire remarquer rien qu’en lançant des vannes visant les entreprises concurrentes. De toute façon il sait que son entreprise à un avenir radieux, peu importe tout ce que la presse pourra dire de lui. Comme sa fierté est trop grande pour être contenue, il déteste qu’on lui vienne en aide d’une quelconque façon mais par contre il sera ravi d’être complimenté jusqu’à en avoir les chevilles explosées. Il joue même carrément le faux faux-modeste. J’explique ; tout le monde sait ce qu’est un faux modeste ? Et bien il parodie cette fausse modestie dans une attitude provocante qui montre clairement qu’il adore qu’on lui jette des fleurs. En plus il a le même prénom que l’ami le plus intime de Captain America, alors même si la plus part des gens s’en foutent lui il prend la grosse tête. Le truc avec Bucky, c’est qu’il est impossible de lui faire perdre les pédales. Même si vous heurtez son ego de la façon la plus douloureuse possible, il ne vous le montrera jamais et fera comme si ça l’amusait. Il prend tout à la rigolade et tourne toujours les choses à son avantage avec une phrase déplacée ou un habile changement de sujet. Il garde toujours ses ressentis pour lui et affiche constamment cette façade désinvolte et railleuse. Le pire, c’est qu’il agit aussi comme ça avec ses proches, ou devrais-je dire les rares personnes qui parviennent à rester en compagnie de cette énergumène insupportable sans avoir des envies de meurtre ou de suicide, au choix. Il ne fait pas assez attention à son entourage. Il pense qu’avec de l’argent on règle tout et comme il déteste s’engager dans des discours profonds et pleins de mélodrame il proposera à ses amis une bonne cuite ou un cadeau hors de prix pour leur changer les idées. Seulement même si c’est son raisonnement et qu’il n’aime pas être contredit, la vie ne marche pas comme ça et il faudra bien qu’un jour il s’en rende compte.

En attendant, il a beau se foutre de la gueule du monde et faire des doigts d’honneur publiquement à ses opposants, il adore la popularité et le fait d’être admiré. Son slogan ; « Regarde-moi, adule-moi, viens dans mon lit, et demain tu débarrasses le plancher parce que d’ailleurs j’connais même pas ton nom ». Bucky ne s’attache sous aucune prétexte (mis à part à ses quelques rares amis proches) ; il aime l’indépendance, la liberté, et la notion de couple aurait tendance à le rendre malade. Il déteste la question d’engagement sentimental, et par-dessus tout il déteste les responsabilités. Encore un paradoxe, vu qu’il était chef d’entreprise. Heureusement que son major d’homme était derrière lui pour réparer les dégâts…

Je crois qu’un mot clé peut être retiré de toute cette description ; Invivable.


Bonus : Physique approfondit

De taille moyenne et raisonnable, Bucky possède un charme à toute épreuve qu’il dégage grâce à son assurance. Il aime avoir du style et se démarquer des autres, ce pourquoi ses habits sont toujours très tape-à-l’œil tout en restant le plus classe possible. On peut dire qu’il a du goût, et il ne s’habille pas n’importe comment peu importe la situation s’il a à sortir de chez lui. Bon après, quand il est dans son petit cocon ne vous étonnez pas de le voir en caleçon sans aucune gêne même si un de ses amis est dans la pièce. Plutôt musclé, avec une belle ligne d’abdos et des biceps joliment taillés, il a une force certaine mais pas surhumaine non plus. Comme c’est un gosse de riche, il a fait du sport dans son enfance et à l’heure actuelle il continue toujours à sculpter son corps. Eh bien oui, une anatomie de rêve ça se gagne avec de la persévérance pas en claquant des doigts ! Vous l’aurez donc compris par anatomie de rêve, il plait bien aux femmes tout autant qu’aux hommes d’ailleurs. Il n’est pas le plus beau de la planète mais sûrement un des plus attirant milliardaires de l’Amérique et il ne se gêne pas pour user de ses charmes à tout bout de champ. Un peu plus haut sur cette boule de nerfs, on trouve une tignasse brune pas toujours très bien organisée comme par exemple le matin quand il se lève mais suffisamment facile à coiffer pour avoir la classe le reste du temps. Ayant un peu de volume sans pour autant faire une choucroute, ils sont juste inégalables. (Bon d’accord, Bucky m’a forcé à écrire la fin de cette phrase.)

Sous ses cheveux, on trouve un visage bien agréable à regarder et carrément théâtral. Toutes les expressions sont déjà passé sur ce visage d’homme joueur qui adore se foutre de la gueule du monde et qui utilise toutes les attitudes possible pour convaincre son publique avant de leur expliquer que c’est de l’ironie. Au milieu de ce visage calme lorsqu’il le décide, Bucky a un petit nez un peu en trompette mais rien de désagréable au visuel, au contraire car cela lui donne un côté « mignon » qu’il ne néglige pas quand il drague quelqu’un. Oui, il aime tout son corps, de la tête aux pieds. Un peu plus au-dessus on peut voir deux prunelles ambrées ou chocolat, chacun dira ce qu’il veut, qu’il adore utiliser pour charmer. Après tout, le plus important passe toujours dans le regard, n’importe qui vous le dira. Mais pour compléter sa panoplie du parfait playboy aguicheur, il y’a son sourire. Tantôt amusé, tantôt commercial, tantôt arrogant, tantôt mutin, vous le verrez sûrement à toutes les sauces sauf peut-être à celle de la sincérité. Bucky n’a jamais offert de sourire sincère à quelqu’un, sauf bien entendu aux trois personnes chères à son cœur. Mais ce n’était pas tous les quatre matins ! Quoi qu’il en soit c’est par cette bouche aux lèvres appétissantes que s’échappe une voix grave mais pas trop non plus. Puisqu’on parle de sa voix, faites attention. Si la plus part du temps quand il chante il n’y a rien de désagréable (oui, vous l’entendrez souvent chanter quand il est seul et qu’il travaille), lorsqu’il a bu trop d’alcool c’est un véritable massacre auditif alors bouchez-vous sérieusement les oreilles ! Sinon, pour le style, Bucky se fait parfois pousser la moustache et le bouc, mais sinon le reste du temps il est rasé.

Un dernier détail, notre cher playboy s'est fait tatouer un requin dans le bas du dos. Il ne le montre pas souvent, voire presque jamais pour être exact. Vous devez vous demander comment il peut le cacher avec toutes les conquêtes qu'il a, mais en même temps lors de ses relations sans lendemain il ne se déshabille que pour l'acte en lui même et aussitôt fini soit il se rhabille soit il retourne sous la couette. Et puis franchement, ça n'existe presque pas les gens qui s'attardent vraiment sur le corps de l'autre lors des coups d'un soir. Alors ce tatouage est une sorte de jardin secret qu'il ne partagera qu'avec la personne capable de lui mettre du plomb dans la tête et de devenir sa raison de vivre au quotidien. Autrement dit c'est pas demain la veille...


Histoire

November 1979, Brooklyn, USA

Les premiers cris de Bucky résonnèrent dans l’immense building de la famille Howard, sa mère entourée par des médecins tous plus experts les uns que les autres. Car oui, quand on s’appelle Betty Howard on n’accouche pas dans un hôpital rempli de stress. Non, on accouche dans une salle médicalisée de sa propre tour sans son mari qui préfère être devant les caméras à annoncer que l’héritier de l’entreprise Howard est en train de naître. Un petit garçon tout rose, tout moche et tout fripé, mais déjà promu à une longue carrière dans l’ingénierie et dans la création de produits révolutionnaires pour l’avenir de l’humanité. Betty vient d’être maman et pourtant elle pleure. Des larmes de joie un peu, parce que ça rend toujours une femme heureuse pendant quelques minutes au moins. Des larmes de douleur aussi, parce que tout n’a pas glissé comme sur des roulettes. Mais des larmes de peine en plus, dont seul son médecin personnel connait les raisons. Peu importait de toute façon, William Howard serait bientôt de retour de sa conférence pour voir sa progéniture et sa femme.

Le problème de grandir dans ce genre de familles baignant dans l’argent parce qu’à la tête d’une énorme production, c’est que le gamin ne voit presque jamais ses parents. Voyages d’affaire, travail ardu dans le bureau, galas de courtoisie, invités de marque qu’il ne faut pas déranger, tout autant de chose qui brisèrent rapidement le lien entre Bucky et ses géniteurs. Heureusement pour lui il y avait Philip, le major d’homme de la famille connaissant tous les secrets de monsieur et de madame mais respectant la confiance qui lui était accordée. Il aurait eu milles occasions de faire couler la famille Howard et de récupérer leur entreprise et leur fortune, mais c’était un homme bon qui aimait beaucoup le couple de qui il prenait le plus grand soin. Quand Bucky fut mis au monde, il était dans un coin de la salle médicalisée et il sut immédiatement qu’il s’attacherait très vite à cet enfant. Philip était le genre d’homme sympathique avec pourtant un moral d’acier et qui vous donne des leçons de vie et des reproches sur un ton aimable et souriant. Jamais malpoli ou grossier, son air simple et identique tous les jours avec son petit sourire lui donnaient tout de même une force morale qui aurait tendance à coller des frissons à son entourage lorsqu’ils ne sont pas sages. Il agit comme une véritable mère poule et pour cette raison la famille Howard a confiance en lui. Ce pourquoi c’est lui qui s’occupa de l’enfant en majeure partie, les parents étant seulement là pour prendre les grandes décisions (et encore, ils étaient épaulés par Philip étant toujours de bons conseils). Bucky prit donc pour référence paternelle cet homme un peu mystérieux mais toujours très juste avec lui.

Oh il n’était pas un petit garçon facile à vivre. Futé comme un renard, il trouvait toujours milles façon de parvenir à ses fins et les bêtises allaient de bon train. Combien de fois Philip dût lui courir après dans toute la tour pour le réprimander ? Et le pire c’est que le jeune Bucky prenait ça comme un jeu et lui riait au nez… jusqu’à recevoir sa fessée quand il dépassait les bornes. Pas une frappe douloureuse, juste le geste symbolique qui fait pleurer l’enfant parce qu’il est humilié. C’est là que Bucky courrait dans les pattes de sa mère ;

« Mamaan ! Mamaaan ! Phil il veut pas que je cours sur le toit parce qu’il dit que c’est dangereux alors il m’a fâchééé !

-Plus tard Bucky, répondait Betty tenant d’une main son téléphone portable et de l’autre se préparant pour le gala de charité du soir. »

Alors le garnement courrait jusqu’au bureau de son père en pleurant de nouveau.

« Papa ! Papa ! Papaaa !

-Dehors Bucky, j’ai du travail alors ne viens pas me déranger maintenant. »

D’un geste de la main un peu furieux il se faisait éjecter de la pièce et réalisa très vite que ses parents ne lui portaient pas vraiment d’intérêt. Toujours en larmes mais cette fois ci parce qu’il avait de la peine, il marchait tête basse jusqu’à Philip qui oubliait très vite sa colère pour le prendre dans ses bras et le consoler. Le major d’homme de ses parents devint bientôt la seule famille à ses yeux et parfois même il s’amusait à l’appeler « papa » devant ses parents biologiques juste pour les faire réagir un peu. En vain, puisqu’ils ne l’écoutaient pas.

July 1983, Brooklyn, USA

C’est à l’âge de quatre ans que Philip lui offrit le premier objet de ce qui deviendrait rapidement la passion du jeune hériter Howard ; un comics Marvel intitulé « Captain America » datant de son année de parution originale. Bucky tomba sous le charme de ce héros de bande dessinée et en fit son modèle par excellence. Il attendait chaque nouveau magasine avec impatience et lorsque ça ne suffisait plus il en vint à acheter tout ce qui tournait autour de ce personnage. Les trading cards, les figurines, les peluches, les bols, tout en partant du plus petit objet jusqu’à la reproduction de la moto de son héros qu’il ne pourrait conduire qu’à sa majorité. Philip était heureux d’avoir fait naître une passion à ce petit bonhomme de maintenant six ans qui allait devoir commencer l’école à la maison. Hors de question de faire comme tout le monde et de l’emmener à l’école publique ; il aurait l’éduction en cours particuliers jusqu’à ce qu’il soit en âge d’aller au lycée. Les débuts furent difficiles mais sa soif d’en apprendre toujours plus prit rapidement le dessus et il se calma. Mais parmi tous ses éducateurs celui qu’il préférait était son professeur de vie, son mentor ; Philip, qu’il admirait beaucoup même si il lui tirait la langue quand il se faisait gronder.

September 1996, Brooklyn, USA

Les années passèrent à une vitesse folle, et étant surdoué Bucky rentra à l’université d’Harvard à l’âge de 17 ans. La veille de son départ pour une longue période, il apprit que son père était malade même si il était censé ne pas le savoir.

« Monsieur, puis-je vous parler ?

-Tiens Phil, tu tombes bien je voulais savoir si pour la rentrée je mets la cravate rouge ou la bleu ? Parce que je dois être au top tu vois, je peux pas me permettre de rater mon entrée, expliqua-t-il en alternant les deux cravates devant sa chemise.

-La rouge Monsieur, est celle qui vous ira le mieux. Mais je dois vraiment vous parler c’est important.

-Oh Phil bon sang arrête de me vouvoyer ! Depuis le temps qu’on se connait tu pourrais faire un effort et m’appeler par mon prénom aussi, railla-t-il.

-Bucky, commença-t-il très mal à l’aise, je dois vous… te parler.

-Eh bien voilà ! C’est pas si compliqué ! C’est à quel sujet ?

-Je ne devrais pas évoquer ce sujet car Monsieur et Madame Howard ont ma confiance mais j’ai jugé injuste que vo… tu ne le saches pas.

-Pas de problème, je tiendrais ma langue.

-C’est un sujet délicat, je n’aimerais pas vous troubler la veille de votre départ…

-Phil, tutoiement, ordonna Bucky en fronçant les sourcils de façon faussement menaçante. Allez raconte, ça ne doit pas être si terrible !

-Votre père est malade, il se pourrait qu’il n’y ait pas de traitement. »

Bucky resta silencieux à cette déclaration et continua de mettre ses affaires dans sa valise. Philip n’avait toujours pas bougé et ne savait comment réagir face à ce silence même si il savait très bien ce que ça signifiait.

« Pour la première soirée étudiante, je mets la chemise blanche achetée hier genre décontracté ou j’me la joue gentlemen avec un costar neuf ?

-Comme vous le sentez Monsieur… Bucky… Pardonnez-moi mais je n’y arrive vraiment pas, s’excusa son pratiquement père adoptif.

-Allez ça ira, c’est pas grave. Autre chose Phil ?

-Non Monsieur. »

Bucky sourit de façon un peu moqueuse pour son major d’homme qu’il adorait vraiment mettre mal à l’aise. Il ferma son dernier sac et vit l’homme se retourner avant de sortir de la chambre.

« Peu importe ce qui arrivera, je serais là à votre retour, Bucky. »

Voyant l’effort considérable fournit par ce très cher Phil pour l’appeler par son prénom, il décida de se montrer sympathique à son tour.

« Ne t’en fais pas, je te donnerais des nouvelles par téléphone pour m’assurer que tu ne t’es pas enfui en mon absence à cause des caprices de ma chère mère ! »

Après un sourire entendu, les deux hommes se séparèrent et Bucky se mit rapidement au lit pour être en forme pour son avion décollant très tôt le lendemain matin direction Harvard.

September 1996, Massachusetts, USA

Costar imprimé tartan, chemise blanche nickelle, cravate rouge assortie et talons qui claquent dans le couloir principal du bâtiment de science en ingénierie d’Harvard. Bucky abaissa sur son nez ses lunettes de soleil rondes aux épais verres carmins lorsqu’il arriva devant la secrétaire aux airs de chien de garde de l’accueil de sa section afin d’effectuer sa validation d’inscription.

« Votre nom ?

-Howard. Bucky Howard. Vous savez, le fils des célèbres propriétaires de l’entreprise Ho…

-Oui, oui, c’est bien, le coupa-t-elle avant de pianoter sur son ordinateur afin de vérifier.

-Hum… Excusez-moi mais je n’avais pas fini de vous expliquer que…

-C’est bon, vous pouvez y aller, voilà votre carte pour la cafétéria. »

Elle lui tendit ladite carte et il s’en saisit avec nonchalance, vexé d’avoir été renvoyé de la sorte, et il ne put s’empêcher d’ailleurs de lui jeter une pique désagréable lorsqu’il s’éloigna de sa démarche désinvolte.

« Je suppose qu’avec un job comme le vôtre on ne peut qu’être populaire et aimable. »

Il partit avec un geste de la main par-dessus l’épaule et le grognement indigné qui suivit ainsi que les rires des autres élèves présents lui tirèrent un sourire satisfait. Se faire repérer dès le premier jour était une chose tout à fait habituelle pour lui, après tout au lycée il avait été l’un des plus populaires. Ses études à la fac furent les meilleures années de sa vie et il parvenait à s’amuser tout en gardant des résultats excellents. A vrai dire il combinait souvent les deux. Quelle meilleure excuse qu’un exposé à rédiger avec un ou une élève de sa section pour ensuite finir nus sur le matelas lorsque le travail est fait ? Quoi de mieux qu’une cuite mémorable la veille d’un examen pour décompresser et y aller l’esprit léger le lendemain ? Il n’y avait pas à dire, Bucky vivait les meilleurs moments de sa vie. Il se fit un grand nombre d’amis, ou plutôt de connaissances car il ne noua de liens avec personne et passait même des soirées avec de parfaits inconnus.

Juin 1999, Brooklyn, USA

Un soir d’été, alors que Bucky était âgé de vingt ans –c’est-à-dire trois ans après son entrée à l’université, Philip lui annonça le décès de son père suite à un cancer dont il lui avait parlé la veille de son départ pour Harvard. Le lendemain de cette déclaration funeste Bucky, prit l’avion pour Brooklyn, sa ville natale, afin d’assister à l’enterrement de son géniteur. Il ne versa pas une larme. En revanche, il prononça un discours solennel écrit par Philip qui le poussa à le lire rien que pour rendre service à sa mère incapable de parler. Puis il jeta une fleur sur sa tombe et conduisit les invités à l’immense réception organisée. Parce que même pour un enterrement, un Howard fait toujours les choses en grand. Et Bucky, dans son costume de qualité se démarquant largement des autres, ne se gêna pas pour ramener quelqu’un dans son lit. Ou peut-être même plusieurs personnes, mais la dose d’alcool qu’il avait dans le sang ce jour-là lui fit oublier ce détail. Il resta une semaine à Brooklyn pour régler des papiers, mais il ne s'attarda pas plus longtemps car lassé de supporter les pleurnicheries de sa mère comme il l’annonça à Philip avant de repartir. Le décès de son père extrêmement doué en affaires lui donna envie d’apprendre plusieurs langues afin de prendre sa suite d’une façon inégalable. Il s’inscrit donc dans la section linguistique d’Harvard tout en continuant les études qu’il faisait à l’origine. Il choisit le français, l’italien, le russe et le japonais et obtint rapidement des bases plus qu’acceptables dans chaque langue.

Un an plus tard, juste après l’obtention de son diplôme d’ingénieur en technologies de pointe, il apprit par Philip le suicide de sa mère tombée en dépression à la mort de son mari et n’ayant pu supporter le stress de gérer à elle seule l’entreprise dans son état. Il rentra donc chez lui, définitivement cette fois, puisque ses études s’achevaient et qu’il allait continuer les langues à domicile. L’enterrement de sa génitrice se déroula de la même façon que pour son père ; sans une larme, avec des fleurs et des discours. Et tout comme pour William Howard, son père, la réception après la cérémonie se fit en grandes pompes dans une des salles privées de la tour principale de l’entreprise Howard dont Bucky était désormais le patron. Seul Philip laissa couler une petite larme pour la mort de ses deux employeurs qu’il connaissait depuis si longtemps. Il devint d’ailleurs le major d’homme attitré de Bucky. Philip réprimanda un peu son protégé de se montrer aussi désintéressé par le décès de sa mère, mais il ne put continuer son sermon très longtemps car le concerné s’échappa avec une belle jeune femme à la chevelure blonde étincelante au bras.

« Je ne vous ai jamais vu auparavant, vous faites partie des concurrents de la compagnie ? Demanda Bucky tout en refermant la porte de la chambre contre laquelle il plaqua la jeune femme, essayant de le déshabiller sauvagement.

-J’étais dans les mêmes sections linguistiques que vous, répondit-elle du tac-o-tac en accrochant ses jambes à son bassin pour lui faciliter l’accès.

-Oh vraiment ? Je ne vous avez pas aperçue dans la foule des étudiants. Pourtant vous êtes remarquable et magnifique.

-Vous répétez toujours la même chose aux personnes que vous mettez dans votre lit ou c’est une phrase par défaut parmi une liste ?

-De l’improvisation mademoiselle, mais merci d’avoir remarqué mes efforts. Néanmoins je crois que vous avez percé ma couverture de parfait gentleman.

-Je n’ai pas besoin qu’on me complimente pour que j’ouvre les jambes. Je ne suis pas naïve et facile, je décide simplement de m’amuser quand j’ai envie avec qui j’ai envie.

-C’est une façon de voir les choses qui me plait beaucoup. Quel est votre nom ?

-Natasha. Carter si vous comptez me chercher dans l’annuaire, ce dont je doute, et puis de toute façon je ne décrocherais pas. »

Il lui répondit par un sourire mesquin et la nuit continua de la façon qu’on connait tous. Seulement Bucky était troublé car il avait dépassé les limites du raisonnable qu’il s’était imposé. C’était la première fois qu’il allait si loin dans une relation ; il lui avait demandé son nom. Il se leva à la première heure le lendemain et s’enferma dans son bureau au sous-sol pour être sûr qu’il ne serait pas dérangé. Comme à chaque fois, il envoya Phil s’occuper de la jeune femme. Mais son cher major d’homme revint le voir quelques minutes plus tard à peine.

« Qu’est-ce qu’il y’a Phil ? Tu sais que je n’aime pas qu’on me dérange dans mon travail, et là je travaille, donc tu me déranges. Combien de fois je dois te le dire, hein ? Pas quand je travaille c’est tout.

-Monsieur, coupa sèchement Philip pour mettre fin à cette tirade, c’est au sujet de votre… partenaire de cette nuit, bien qu’honnêtement je ne sais plus si je dois appeler ça partenaire, divertissement ou encore animal de compagnie.

-C’est un reproche que tu me fais là ou je me trompe ?

-Pas du tout monsieur, s’en est bien un.

-Tu sais que je déteste les reproches, Phil, râla Bucky comme un enfant capricieux.

-Je le sais Monsieur, et moi je déteste vous en faire mais il s’avère que là c’était nécessaire. Quoi qu’il en soit, la demoiselle avec qui vous avez passé la nuit n’était plus ici lorsque je suis allé la chercher pour m’occuper d’elle comme vous me l’aviez demandé.

-Comment ça plus ici ? Vous avez fouillé ? C’est étrange, c’est la première fois que ça arrive…

-Aussi étrange que cela puisse paraître, et j’ai regardé les caméras de surveillance pour en avoir la certitude, mademoiselle Carter est partie d’elle-même.

-J’ai relevé dans le ton au début de ta phrase que c’était de l’ironie, non ? Tu te moques de moi, et tu sais que je n’aime pas ça non plus. Et d’ailleurs, comment tu connais son nom ?

-Je dois avouer que vous n’aimez pas grand-chose Monsieur. » Se moqua-t-il avec un petit sourire avant de lui tendre un portefeuille. « Elle a laissé ça par terre, je suppose que ça a dû tomber de sa poche lorsque vous avez... enfin cette nuit quoi.

-Phil bon sang ! Tu sais que tu me mets mal à l’aise à parler de ce genre de choses-là ? » Dit-il sur un ton qui signifiait le contraire. « Laisse le dans un coin, je lui renverrais par la poste.

-Bien Monsieur. »

Dès que Philip fut sorti de la pièce, non sans son petit sourire habituel, Bucky attrapa le portefeuille et le fouilla sans scrupule. Il y trouva des pièces de petite monnaie, un billet de 10 dollars, une carte de bus, une autre d’identité, une autre encore pour la bibliothèque et aussi un pass en tant que serveuse au Joe’s Pub -un bar célèbre situé à Manhattan et pas si loin que ça de Brooklyn. Il décida de s’y rendre et s’installa en terrasse pour fumer une de ses cigarettes occasionnelles. Lorsque Natasha arriva devant lui pour prendre sa commande, elle resta un instant sans bouger puis fronça les sourcils.

« Qu’est-ce que vous faites ici ?

-Je fume une cigarette en attendant qu’on prenne ma commande, et je ne vous retourne pas la question puisque vous travaillez ici. » Il lui offrit un sourire commercial avant de continuer. « D’ailleurs vous venez en bus et vous allez souvent à la bibliothèque au coin de cette rue.

-Que.. quoi ?! Mais vous m’espionnez ?

-Apparemment j’ai visé juste parce que vous ne contredisez pas. Et non je ne vous espionne pas, vous avez simplement oublié ça chez moi. »

Il lui tendit son portefeuille qu’elle s’empressa de vérifier avant de le regarder de façon accusatrice.

« De quel droit avez-vous fouillé dans mes affaires ?

-Allez, avouez, vous l’avez laissé exprès pour que je vous retrouve !

-Je ne suis pas de ce genre-là. Maintenant donnez-moi votre commande ou alors je vous envoie un autre serveur. J’ai du travail moi.

-Attendez, vous insinuez que je ne travaille pas ?

-Je n’insinue que ce que vous voulez entendre. Votre commande ?

-Je suppose qu’un homme riche comme moi n’a pas de leçon à donner à une femme comme vous n’est-ce pas ? »

Voyant que son interlocutrice commençait à perdre patience, il commanda un Bloody Mary et elle s’empressa de disparaître de sa vue sitôt noté. Ce fut d’ailleurs quelqu’un d’autre qui lui apporta sa boisson, comme il s’y attendait. En partant, il laissa un papier pour elle sur le comptoir avec son numéro personnel et un petit mot disant qu’il avait aussi son numéro mais qu’il lui laissait le choix de l’appeler ou non. Elle ne le fit pas.

C’est pourquoi une semaine plus tard il se décida à l’appeler. Elle ne décrocha volontairement qu’au bout de la dernière sonnerie et ne lui laissa pas le temps d’en placer une.

« Ça vous démange que quelqu’un vous résiste n’est-ce pas ? C’est pour ça que vous m’avez finalement appelé parce que moi je ne l’ai pas fait. »

Un silence lui répondit mais elle pouvait deviner que de l’autre côté du combiné il souriait. Elle attendit patiemment qu’il se décide.

« Vous êtes maline, Miss Carter. Que diriez-vous d'aller boire un verre au Joe’s Pub ce soir ?

-Je dirais non.

-Je comprends, j’ai été idiot de citer le bar où vous travaillez. Un autre bar alors, n’importe lequel.

-Il est déjà tard et moi je travaille demain.

-Et voilà on y revient ! Vous insinuez encore que je ne travaille pas ! S’exclama-t-il d’un ton faussement indigné.

-Je vous l’ai déjà dit, c’est vous qui entendez ce que vous voulez dans mes propos.

-Mais vous voulez que j’entende certaines choses alors…

-Je vais raccrocher, coupa-t-elle.

-D’accord, d’accord ! Attendez ! J’arrête promis !

-Qu’est-ce que vous voulez Monsieur Howard ?

-Vous inviter à boire un verre, c’est tout.

-Si j’accepte, vous me fichez la paix ensuite ?

-Tout ce que vous voudrez !

-Venez me chercher dans une demi-heure devant la bibliothèque. J’espère pour vous que vous vous souvenez de l'adresse que vous avez vue sur la carte dans mon portefeuille. »

Elle raccrocha, assez fière de son coup, et se prépara rapidement pour être à l’heure au le lieu de rendez-vous. Ce fut le premier soir d’une longue série et ils finirent par lâcher le vouvoiement et par former ce qu’on appelle plus communément un couple. La jeune britannique était une femme forte, caractérielle, mais surtout l’équilibre parfait pour remettre Bucky dans le droit chemin de temps en temps. Seulement, il la quitta trois mois plus tard car il n’arrivait pas à se faire à la notion « d’engagement » et parce qu’il sentait qu’il allait rapidement devenir infidèle. Une passade chaotique s’en suivit et Bucky prit très cher pour son grade avant que la demoiselle ne se calme et ne remarque que ce n’était peut-être pas plus mal ainsi et qu’ils n’étaient finalement pas fais pour être amants. En revanche, l’équilibre parfait qu’elle lui apportait durant leur relation devint celui d’une amie, et au fil du temps elle prit une énorme place dans sa vie.

Octobre 2000, Brooklyn, USA

Philip remit à Bucky une lettre que sa mère avait écrite pour lui avant de décéder. Sur l’enveloppe était inscrit le nom de « Clinton », ce qui intrigua le jeune héritier.

« Pourquoi tu me donnes ça Phil ?

-Votre mère m’a demandé de le faire.

-Oui mais je m’appelle pas Clinton moi, à moins que j’ai changé de prénom dans la nuit ?

-C’est votre deuxième prénom monsieur, même si il n’est pas sur les documents officiels qui ont pu passer entre vos mains. »

Il est vrai que son deuxième prénom n’était inscrit que sur le livret de famille. Et sérieusement, à par un enfant qui n’a rien à faire de son dimanche après-midi, qui s’amuse à lire son livret de famille en entier ? Surtout que la plus part des papiers sont faits ou photocopiés par Philip, alors pourquoi Bucky s’emmerderait à les lire alors qu’il a juste à les signer ? Il se saisit donc de la lettre et déchira l’enveloppe pour lire son contenu.

Mon cher Clinton,

Je sais que moi et ton père n’avons jamais été présents au cours de ton enfance mais saches que nous étions très fiers de toi. Il y a néanmoins quelque chose que tu dois savoir, c’est que ton deuxième prénom que tu ne connaissais peut être pas jusqu’à la lecture de cette lettre, n’a pas été choisi par hasard. Lorsque j’ai accouché de toi, j’avais des jumeaux dans le ventre. Ton frère n’a jamais vu le jour. C’est pour cette raison que ton père et moi avions décidés de te donner comme deuxième prénom celui qu’il aurait dû avoir. Ne nous en veux pas de ne pas t’en avoir parlé plus tôt, et ne m’en veux pas d’avoir été trop lâche pour te le dire en face. Et surtout, ne reproche jamais à Philip de s’être tut sur ce sujet.

Prends soin de toi mon petit Clinton.


Cette lecture le laissa plus ou moins sans voix mais il reprit très vite contenance et la jeta à la poubelle comme pour signifier qu’il n’en avait rien à faire. Philip savait qu’il avait été troublé mais qu’il ne le reconnaîtrait sous aucun prétexte, et il récupéra d’ailleurs la lettre dans la poubelle afin de la conserver précieusement au cas où un jour il en aurait besoin pour ouvrir les yeux à son cher petit protégé.

Février 2001, Paris, France

Avachis sur le lit de sa chambre d’hôtel avec sa conquête déjà endormie, il entendit le vibreur de son téléphone suivit du thème officiel de Captain America. Râlant légèrement d'être dérangé, il tendit le bras et tira sa veste jusqu’à lui pour prendre l’appareil et le consulter. Un appel en absence de Tasha. Diantre ! Elle ne lui laisserait donc jamais le temps de décrocher et d'apprécier plus longtemps cette merveilleuse sonnerie ? Il appuya sur la touche de rappel et l’enchaîna dès qu’elle eut décroché.

« Combien de fois je t’ai dit d’attendre la troisième sonnerie avant de laisser tomber l’appel ? D’ailleurs t’as de la chance que je t’ai rappelée aussi vite parce que j’aurais pu être en train de faire autre chose avec la personne à côté de moi parce que non je ne suis pas seul à l’hôtel.

-Ca m’étonne dis donc, dit-elle avec ironie et lassitude. Bon, t’as fini de râler là ? Parce que j’ai quelque chose d’important à t’annoncer.

-Vas-y je suis à toi !

-Je déteste quand ces mots sortent de ta bouche Bucky, j’ai toujours l’impression qu’ils sont à mal interpréter. Bref, quoi qu’il en soit j’ai été acceptée dans l’organisme de formation pour les agents secrets de la brigade indépendante de la CIA que je convoite depuis toutes ces années.

-Waoh ! Félicitation tu vas enfin pouvoir quitter ton petit job au bar ! Je présume que je dois surveiller mes arrières maintenant ? Et si j’organisais un petit truc à mon retour pour fêter ça ?

-Si par « petit truc » tu entends évènement national je dis non d’avance. Et puis j’ai déjà fêté ça, à ma façon du moins.

-Ho ! Hey ! Tu me caches des choses-là ? Depuis quand tu fais la fête sans moi ? Déjà que j’ai milles peine à te convaincre de venir avec moi, mais maintenant tu y vas carrément sans m’attendre ? Vraiment tu me déçois, termina-t-il sur un ton théâtral.

-C’est bon t’as fini ? Si tu m’avais laissé le temps de parler tu aurais compris que je n’ai pas sorti les bouteilles pour toute une assemblée mais que j’ai simplement trouvé une récompense un peu plus grosse que prévu. »

« Tu me trouves gros ? » s’indigna une voix inconnue à Bucky de l’autre côté du combiné à laquelle Natasha répondit en levant les yeux au ciel par « Non, pour la énième fois, c’était une métaphore et de toute façon quand j’ai le téléphone collé à l’oreille mêle toi de ton cul ». Bucky sourit en entendant cette petite conversation et se réjouit pour son amie.

« Oh, je vois que tu as trouvé le prince charmant ! » Puis il haussa la voix dans le combiné dans le but d’être entendu par l’autre homme. « Si jamais elle te demande de vous installer ensemble enfuis-toi le plus loin possible !

-Bordel Bucky arrête tes conneries ! Cracha-t-elle en fronçant les sourcils même si il ne pouvait pas la voir. Y’a aucune chance qu’on s’installe ensemble de toute façon.

-Ça va je déconnais ! Bon, c’est pas tout mais mon prince charmant aussi vient de se réveiller et j’aimerais avoir le droit à un autre round donc je raccroche !

-T’es pas censé être en voyage d’affaire toi ?

-J’ai bien le droit de me détendre ! »

Aussitôt dit, aussitôt fait, il raccrocha. De toute façon Natasha était largement habituée au comportement de son ami tout comme à sa bisexualité. Elle était même au courant de sa passion secrète pour Captain America et ne se gênait pas pour se moquer de lui avec ça quand lui se moquait d’elle pour autre chose.

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Bucky Clinton Howard - « I'm just winsome »

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